Mélanie Fazi, « Serpentine »

Couverture du recueil dans sa première édition, dans la défunte édition L’Oxymore. Il a depuis été réédité chez Bragelonne et en collection de poche.

Message initialement posté sur le forum Le Coin des lecteurs le 17 mars 2008.

Je profite de la réédition du recueil pour dire un mot sur ce que j’en avais pensé « à l’époque ». Je ne crois pas avoir lu absolument toutes les nouvelles (en général je butine plutôt que de tout lire dans l’ordre) mais, des mois après, je me rends compte qu’une bonne partie de celles que j’ai lues m’ont laissé un souvenir très net, en bien : je crois que ça veut dire que j’ai bien aimé :p

Celles qui m’ont le plus marqué :

– « Elégie », à l’écriture tout particulièrement superbe, avec une excellente utilisation des éléments « mythologiques » (je ne sais pas si on peut dire ça, je suppose que oui) et de l’héritage des textes antiques (Ovide n’est pas loin, non ? ) ;

– « Rêve de cendre », d’une certaine façon la plus effrayante ;

– « Mémoire des herbes aromatiques », que j’ai bien aimée, mais moins, finalement, que d’autres qui font une utilisation de la mythologie encore plus originale et très réussie (mais que je ne citerai pas pour ne rien spoiler).

– « Nous reprendre à la route » et « Petit théâtre de rame », deux très bons textes liés à la route et à la ville, et qui me font mettre beaucoup d’espoir dans le genre du fantastique/merveilleux urbain.

– « Serpentine » dont le dénouement m’a laissé un peu sur ma faim mais qui est très bien aussi

– et « Le Faiseur de pluie », dont je me rappelle moins bien l’intrigue, mais je me souviens que c’était plaisant et original.

Bref, c’est un excellent recueil, que j’ai offert ou conseillé plusieurs fois, d’autant que c’est probablement le meilleur livre pour découvrir Mélanie Fazi.

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