Odile Weulersse, « Les Pilleurs de sarcophages »

27 septembre 2021

Référence : Odile Weulersse, Les Pilleurs de sarcophages, illustré par Paul et Gaëtan Brizzi, Paris, Librairie générale française (Livre de poche), 1984. Lu dans une réimpression d’avril 1995.

Quatrième de couverture de l’éditeur

« Quoi de plus fascinant que l’Égypte des pharaons, surtout quand un héros de quinze ans vous y entraîne en pleine aventure.

Tétiki ne doute de rien : pour sauver son pays occupé par les ennemis, il veut découvrir avant eux la sépulture secrète de Taa et mettre le trésor à l’abri.

Avec un nain danseur et un singe presque humain, il défie les espions, le désert, la mort. »

Mon avis

Une aventure prenante

Philosophe et chercheuse sur le cinéma par sa formation, Odile Weulersse a une désormais longue carrière d’écrivaine pour la jeunesse derrière elle, puisque Les Pilleurs de sarcophages, son premier roman, remonte à 1984 et que son dernier roman en date est à ma connaissance La poudre d’amour de Louis XIV, paru en 2013. Ses livres, considérés comme des classiques du genre, figurent souvent parmi les lectures obligatoires ou suggérées pour les collégiens en France. Celui-ci m’avait été donné à lire en 6e, ce qui ne rajeunira personne. Une éternité(et quelques autres lectures sur l’Égypte ancienne) après, j’ai eu envie de le relire pour voir comment je l’appréciais une fois adulte.

Il s’avère que Les Pilleurs de sarcophages reste tout aussi bien écrit et captivant après toutes ces années. Il présente l’avantage de combiner un rythme bien maîtrisé, soutenu mais pas frénétique, avec une intrigue redoutablement bien ficelée et riche en suspense, qui réserve de rudes épreuves aux deux héros, Tétiki le jeune premier courageux et Penou le nain danseur. Bien que le livre suive généralement ces deux personnages, il s’autorise parfois quelques écarts du côté de leurs adversaires, ce qui est l’occasion de montrer les machinations retorses à l’œuvre et renforce notre inquiétude sur le sort des deux héros. D’autant plus que ces derniers sont tous les deux adolescents (avec l’énergie mais aussi l’impulsivité et l’imprudence que cela implique) et ont affaire à des adultes expérimentés. Certaines scènes de la fin ont quelque chose de très cinématographique et ne dépareraient pas dans un film à frissons. Décrits différemment, certains passages pourraient être terrifiants, mais Weulersse ne s’y complaît pas outre mesure et parvient ainsi à doser l’émotion de manière appropriée pour que le résultat reste accessible à un jeune lectorat.

L’humour garde une place limitée, mais n’est pas absent. Il est souvent introduit par le biais du personnage de Penou (qui emploie régulièrement des comparaisons très pittoresques, telle « tu me fais griller comme un pigeon », quand il est impatient) ou du singe Didiphor, qui accompagne le duo. En entamant ma lecture, je craignis que Penou ne soit enfermé dans ce rôle de personnage secondaire comique. J’ai découvert avec plaisir que, tout comme Tétiki, Penou change au fil de l’intrigue, affronte ses peurs et joue un rôle décisif dans l’intrigue.

Une documentation fouillée mais qui a logiquement vieilli

La part de vulgarisation historique est bien amenée, tantôt par l’intermédiaire de descriptions prises en charge par la narratrice, tantôt via des dialogues entre les personnages qui se questionnent et s’informent mutuellement. Au fil des chapitres, on comprend nombre de détails sur la vie quotidienne (la chasse et la pêche, les repas, les voyages), mais aussi sur la politique (le pharaon et ses serviteurs) et la religion, sans oublier, bien sûr, les momies et les tombeaux qui sont au cœur de l’histoire. Ces explications m’ont paru bien insérées dans le fil du récit et bien exploitées pour servir l’intrigue. Par exemple, Tétiki interroge régulièrement son ka (sa part spirituelle, grosso modo) quand il a besoin de méditer ou de prendre une décision importante. Il reçoit toujours un signe qui l’aide à aller de l’avant, mais ni les dieux ni rien de surnaturel n’est montré de manière explicite : tout reste cantonné dans le domaine du fantastique discret, et l’on peut tout à fait comprendre que c’est Tétiki qui interprète les événements en fonction de ses croyances préalables. Cela me semble un portrait fin et nuancé de la religion égyptienne antique.

Depuis la parution du roman en 1984, l’égyptologie a avancé et la manière dont Weulersse conçoit la période à laquelle elle situe son intrigue a un peu vieilli. L’histoire se déroule au XVIe siècle avant J.-C., vers la fin de la Deuxième Période Intermédiaire, sous le règne des rois dits hyksôs. Les sources égyptiennes du début du Nouvel Empire, à peine postérieures à cette période, décrivent le règne des Hyksôs comme une occupation militaire contrainte et la guerre qui aboutit à leur départ comme une libération accomplie par les princes de Thèbes (Ouaset de son nom égyptien) dans le but de chasser l’oppresseur et de réunifier l’Égypte. L’écrivain grec Manéthon, qui écrit treize siècles après les événements (et ne dispose pas des moyens actuels de la science historique, archéologie etc.), présente l’arrivée des Hyksôs comme une conquête militaire brutale, menée à bien par de parfaits étrangers. Les Pilleurs de sarcophages s’appuie de toute évidence sur cette vision des choses : les Hyksôs sont des oppresseurs et, pour un lecteur français, cette période d’occupation militaire et de résistance secrète peut difficilement ne pas évoquer la résistance pendant l’Occupation, durant la Seconde guerre mondiale.

Or, en quarante ans, les égyptologues ont découvert des raisons de nuancer fortement cette historiographie officielle écrite après coup par les princes de Thèbes vainqueurs, ainsi que les dires de Manéthon. J’ai pu consulter à ce sujet le manuel L’Égypte ancienne de Jean-Louis Podvin (Ellipses, 2009) et le Dictionnaire de l’Antiquité dirigé par Jean Leclant aux Presses universitaires de France en 2005. La période reste mal connue, mais plusieurs éléments contredisent la version présentée par les sources égyptiennes et l’écrivain grec. Les fouilles archéologiques concernant la période hyksôs montrent ainsi que ces derniers ne disposaient probablement pas de troupes assez nombreuses et assez bien organisées pour vaincre l’armée égyptienne de l’époque dans une guerre ouverte, quand bien même ils disposaient d’innovations précieuses, nouvelles pour les Égyptiens de l’époque, comme le cheval, le char de guerre ou l’arc composite. Deuxième élément : il n’y a que peu de traces d’une conquête brutale et destructrice, pas plus que d’une oppression qui aurait visé à imposer une culture étrangère en Égypte. Tout au contraire, les Hyksôs semblent s’être en partie assimilés en Égypte, puisqu’ils ont adopté plusieurs aspects de la culture égyptienne, dont l’écriture, les codes artistiques et même les règles de titulature des pharaons qu’ils ont utilisées pour nommer leurs propres rois. Enfin, les pharaons de Thèbes à l’origine de la guerre contre les Hyksôs ne sont pas que de bienveillants libérateurs : ils ont beau jeu d’accuser les Hyksôs d’avoir voulu imposer une culture étrangère en Égypte, mais eux-mêmes semblent avoir été beaucoup plus loin dans la volonté d’effacer toute trace des Hyksôs, avec une mutilation systématique des statues et la destruction d’Avaris, la capitale fondée par les rois hyksôs. La notion même d’Hyksôs semble en partie le résultat d’une vision belliqueuse de la situation, ces « rois des pays étrangers » (c’est ce que signifie l’expression héqa khasout, devenue « Hyksôs » dans le texte grec de Manéthon) n’ayant pas été si étrangers que cela, puisque arrivés progressivement dans le pays et largement assimilés à la culture égyptienne.

Tout cela n’empêche pas de profiter d’un roman d’aventure palpitant, du moment qu’on prend le temps de le replacer dans son contexte, c’est-à-dire un roman documenté dans les années 1980, il y a quarante ans. N’ayant pas encore lu les suites, j’ignore si elles bénéficient d’une documentation plus à jour, puisqu’elles sont nettement plus récentes.

Je regrette en outre que le roman ne semble jamais avoir bénéficié d’une édition incluant un dossier pédagogique, alors qu’il était évident que cela présentait un intérêt. Peut-être l’éditeur souhaitait-il orienter les livres vers l’usage d’une lecture pour le plaisir, plutôt que d’en faire un outil trop scolaire ? Dommage, cependant, car le jeune lectorat serait resté libre de lire ou non le dossier selon sa motivation.

Dans le même genre

Le roman a connu deux suites : Le Secret du papyrus en 1998, puis Disparition sur le Nil en 2006. Je ne les ai pas encore lues, mais ce n’est pas à exclure au vu de l’habileté du premier opus. EDIT en novembre 2021 : voilà, je les ai lues ! Je vous parle du Secret du papyrus dans ce billet. Les trois romans ont fait l’objet d’une intégrale, L’Espion du pharaon. La trilogie égyptienne, en 2006. Parmi les romans de Weulersse que j’ai lus, je peux également recommander Le Messager d’Athènes (paru en 1985), lui aussi très documenté et bien tourné dans son intrigue, située en Grèce antique au Ve siècle avant J.-C. Notez qu’Odile Weulersse est plusieurs fois revenue en Égypte sans Tétiki ni Penou, pour des romans comme La Momie bavarde en 1999 (qui se déroule en Égypte actuelle, mais met en scène une momie antique) et Les Enfants du dieu soleil en 2009 (qui relate un épisode de la mythologie égyptienne).

La bande dessinée a produit plusieurs séries ou albums autonomes consacrés à l’Égypte ancienne. L’une des plus connues est Papyrus, créée en 1974 par Lucien De Gieter, et dont j’ai lu deux ou trois tomes. Par rapport aux romans de Weulersse, Papyrus intègre une part de merveilleux et se situe plus franchement du côté de la fantasy historique (ou de la fantasy mythologique, au vu des nombreuses interventions de divinités et de créatures issues des mythes égyptiens).

Du côté des jeux de société, signalons un jeu de rôle sur table historique assez bien fait : Kémi, aventures en Égypte ancienne, de Cédric Chaillol. Publié par l’éditeur Sethmes en 2019, il est gratuit dans sa version numérique et payant pour sa version papier (commercialisée sur Lulu, un site d’impression à la demande). Le jeu propose de jouer au Nouvel Empire, sous le règne du pharaon Touthmès III, à peu près un siècle après la période choisie par Weulersse pour Les Pilleurs de sarcophages. Le jeu se compose de deux parties : une encyclopédie présentant l’Égypte ancienne de manière dense mais claire (histoire, géographie, société, religion, vie quotidienne…) et des règles de jeu très simples et très clairement présentées, suivies d’un scénario et de personnages prêts à jouer. La démarche est à saluer pour son didactisme, sa réalisation plus que correcte (le manuel, au format A5, n’est pas intimidant, facile à transporter et agréable à lire en dépit de son intérieur en noir et blanc, qui a l’avantage de le rendre bon marché) et la passion qui a visiblement animé l’ensemble. Curieusement, il existe très peu de jeux de rôle sur table français inspirés de l’Égypte ancienne alors que la France est le pays de l’expédition d’Égypte et de Champollion. Le précédent jeu sorti sur ce thème sous nos latitudes était Légendes de la vallée des rois publié par Jeux Descartes en 1988… Il était temps d’en proposer un autre ! Notons que, dans la collection où il devait paraître au départ, Kémi, aventures en Égypte ancienne allait de pair avec un roman historique du même auteur, Sennefer, les larmes de Kémi, disponible via le site de l’éditeur ; j’ignore ce qu’il vaut, ne l’ayant pas encore lu.


[Film] Retour sur… « Centurion », de Neil Marshall

13 septembre 2021

Référence : Centurion, réalisé par Neil Marshall, produit par Celador Productions, Royaume-Uni, 97 minutes, 2010.

Je poursuis ma série d’été sur les péplums des années 2000-2010. Après Alexandre et Agora, voici de nouveau un film à base historique, et de nouveau une approche légèrement différente de ce qui s’était fait jusque là. J’avais consacré un premier billet « à chaud » à Centurion en 2012 ; j’y reviens à l’occasion de cette série de billets, pour une analyse avec plus de recul. Ici, ce n’est pas la reconstitution qui prime, pour la bonne raison que le scénario du film se fonde sur une légende de l’Histoire elle-même née d’une énigme (résolue depuis) : l’absence de toute trace de la neuvième légion romaine, la Legio IX Hispana, après l’année 117 apr. J.-C. En réalité l’existence de cette légion est encore attestée au cours des années suivantes, mais à une époque les historiens se demandaient ce qu’elle avait bien pu devenir, et l’imagination des artistes s’est à raison emparée de cet excellent sujet de fiction.

Aussi bien le réalisateur, Neil Marshall, ne prétend-il nullement avoir tourné un film historique, mais simplement un film d’action et d’aventure librement inspiré de ce sujet. Dans le film, la neuvième légion romaine est en réalité vite expédiée : elle est massacrée au cours d’un guet-apens (à coups de boules enflammées, comme dans Troie : copie ou source commune ?) par des Pictes, un peuple écossais vivant au delà du mur d’Hadrien alors en cours de construction (du moins dans le film, car en réalité son édification ne commence que quelques années après, en 122). Plutôt que le destin d’une légion entière, c’est celle d’une poignée de survivants romains, dont le centurion du titre, qui intéresse Marshall : le film relate leur périlleux retour vers la frontière de l’empire, dans un pays de nature sauvage, et la chasse à l’homme que mène contre eux une troupe de Pictes implacables menés par une cheftaine assoiffée de vengeance.

Neil Marshall s’est fait connaître par ses films d’horreur, plus précisément de survival horror (un groupe d’humains paniqués doit rester en vie malgré la menace de [insérez ici quelque chose d’horrible]). On pouvait donc craindre un film dans la lignée de 300 de Zack Snyder (dont je parlais dans un précédent billet), avec une Antiquité fantasmée et une complaisante dans la violence… mais ce n’est nullement le cas. De la violence, certes, il y en a, mais elle n’est pas du tout filmée de la même façon, ni présentée de la même façon. Nul paysage lourdement retouché, nul ralenti sur les gerbes de sang, nulle musique de heavy metal : seulement des combats réalistes, dont la brutalité est montrée crûment mais n’est en rien exaltée. Si les Spartiates de 300 sont nés pour la guerre et semblent prendre leur pied dans la mêlée, tel n’est pas le cas des légionnaires romains de Centurion. Ils ont faim, froid, sommeil, ils veulent rentrer chez eux et sont terrifiés par la menace omniprésente des Pictes qui connaissent parfaitement ce pays inconnu d’eux, où ils vont mourir les uns après les autres. Bien sûr, il n’y a pas plus de façon de filmer neutre que de style neutre en écriture, mais la réalisation s’en tient, il me semble, aux conventions du film d’aventure, en s’autorisant seulement quelques moments épiques, notamment dans la virtuosité du combat final.

L’essentiel du film tient dans cette chasse à l’homme où les Romains, pour une fois, sont les victimes traquées. Les quelques personnages principaux sont campés clairement, mais sans atteindre des profondeurs psychologiques faramineuses. C’est davantage la cohérence du scénario, ainsi que son dénouement bien trouvé, qui font la qualité du film malgré ses ficelles classiques. Le contexte historique n’est jamais détaillé ni rappelé avec assez d’insistance pour ancrer vraiment l’intrigue dans son époque précise : l’histoire aurait facilement pu prendre place ailleurs, à une autre époque, ou même dans un univers de fantasy. C’est une aventure bien menée, qu’on regarde comme on lirait un (bon) album de Thorgal. Enfin, sans être atteindre la complexité d’Agora (dont je parlais ici il y a quelques semaines), le film contient des éléments de réflexion politique : les vicissitudes d’une puissance impérialiste aux prises avec un peuple recourant à la guérilla peuvent faire penser aux problèmes de la guerre américaine en Irak au moment de la sortie du film ; et, plus généralement, le dénouement amer de l’intrigue montre les valeurs du centurion se heurtant au cynisme du pouvoir qu’il a si âprement défendu.

Si la distribution du film est inégale (Olga Kurylenko en chasseuse picte ne se distingue pas exactement par ses qualités d’actrice), il est porté par son excellent acteur principal, Michael Fassbender, qui confère tout du long une crédibilité parfaite au centurion Quintus Dias. La musique, enfin, est très honorable.

Lors de sa sortie en salles, le film a été méprisé par la critique britannique et à peu près ignoré par la critique française : à tort, car il offre une aventure honnêtement menée et nettement moins prétentieuse que beaucoup de grosses productions aux scénarios autrement plus inanes.

Dans le même genre…

Sur le même sujet, vous lirez avec intérêt le roman pour la jeunesse britannique L’Aigle de la neuvième légion (The Eagle of the Ninth) de Rosemary Sutcliff, paru en 1954. Ce roman a d’ailleurs été adapté au cinéma par Kevin Macdonald en 2011, un an après Centurion. Bien que traitant de sujets proches, les deux films développent des intrigues et des ambiances bien distinctes : L’Aigle de la neuvième légion fait davantage alterner l’action avec l’exploration et montre plus en détail la société romaine, du moins dans sa première moitié, tandis que la seconde s’oriente plus franchement vers le film de vétérans et le thème de la survie, ce qui le rapproche de Centurion sans pour autant atteindre une atmosphère aussi sombre. Les deux films présentent un intérêt à mes yeux, L’Aigle possédant les avantages d’être visionnable par un public plus large (de jeunes adolescents, par exemple) et de tordre davantage le coup aux archétypes du militaire romain de péplum.

Si vous cherchez un roman mettant en scène l’armée romaine et qui se rapproche de l’ambiance angoissante de Centurion, je vous conseille Furor de Fabien Clavel, où une armée romaine explore une contrée apparemment maudite jusqu’à découvrir un étrange bâtiment dont vous comprendrez la nature bien avant les personnages… ce qui vous surprendra mais ne sera pas pour vous rassurer.

Enfin, si vous êtes rôliste, plusieurs jeux de rôle sur table proposent d’incarner des légionnaires (ou plus généralement des militaires) romains. Du côté des créations françaises, citons Praetoria Prima de Sébastien Abellan, paru aux éditions Icare en 2008 et où l’on incarne des membres d’une section secrète de la garde prétorienne chargés de remplir des missions de confiance pour l’intérêt de l’empire. Du côté des Etats-Unis, citons le supplément Weird Wars Rome , motorisé par le système Savage Worlds, où l’on joue de gentils militaires romains confrontés à toutes sortes de méchants étrangers sorciers et de créatures maléfiques aux frontières de l’empire (ce n’est pas moi qui force le trait, c’est le jeu qui recherche une ambiance pulp). Le premier m’a mieux convaincu que le second, mais présente le défaut de n’être trouvable que d’occasion à l’heure où j’écris ces lignes ; je lui souhaite de bénéficier d’une réédition un jour, car il présentait un beau potentiel.

J’ai d’abord publié ce billet sur le blog « Dans l’univers universitaire » le 24 décembre 2011 avant de le remanier pour le republier ici.